Ma première observation de stage : le 16 octobre 2017

Mon ressenti

Je me sens bien dans ma classe, à l’aise avec mon responsable de stage qui est très compréhensif. Je me sens également bien dans le contexte scolaire et avec mes bénéficiaires qui sont tous très sages et calmes. Ils sont toujours enthousiastes d’apprendre ce qui sera agréable lorsque je donnerai cours.

J’ai apprécié le contact avec mon responsable de stage car il est très compréhensif et m’encourage beaucoup. Il me conseille énormément et se montre rassurant face à mon stage futur. J’ai également apprécié le contact avec mes élèves car, même s’il a fallu du temps, ceux-ci sont très agréables et m’ont directement accueillie comme étant une institutrice et n’ont pas hésité à me poser des questions. J’ai trouvé ça très agréable. De plus, les autres instituteurs de l’école sont très sympathiques.

J’ai découvert ce que c’est d’être institutrice car mon responsable de stage m’a laissé diriger une correction collective même s’il m’assistait. J’ai également pu observer différentes manières d’introduire une matière et je compte m’en inspirer. Outre ce côté avec les enfants, j’ai pu découvrir les responsabilités administratives des enseignants (journal de classe, carnet d’élève, …).

J’ai été surprise par l’ensemble des questions à poser aux enfants. Lors de la correction collective que j’ai faite, mon responsable de stage me poussait toujours à poser plus de questions aux enfants afin qu’ils comprennent eux-mêmes leurs erreurs ou pour qu’ils sachent justifier leur bonne réponse (pourquoi ?, qu’est-ce qui te fait dire ça ?, dans quelle couleur tu dois l’entourer si c’est ça ?, …).

Mes doutes et mes craintes sont de gérer mon stress, vaincre ma timidité lorsque je suis devant le tableau pour pouvoir porter ma voix, savoir gérer mon groupe classe et savoir m’organiser.

Je retiens de cette observation, qu’il est important d’être organisé et de savoir quoi faire chaque jour. Je dois également toujours poser des questions, faire en sorte que les enfants comprennent par eux-mêmes grâce aux questions posées. Il est également important que je varie ma manière d’enseigner afin que les enfants ne soient pas toujours dans un contexte d’apprentissage théorique. Le tableau doit être clair et je peux m’aider d’un support visuel afin de donner un exemple concret aux enfants.

 

Ma vision de l’enseignant n’a pas énormément changé mais je rajouterais dans les qualités de l’enseignant « savoir donner une chance, permettre à tous les élèves d’agir » car selon moi, c’est ce que mon responsable de stage fait. Il laisse à tous ses élèves la chance de participer et interroge tout le monde afin qu’il puisse réagir eux aussi.

Mon rapport de stage

 

Rapport d’observation de stage

 

1.     Décrire l’accueil des enfants le matin 

 

Ce matin, les enfants commençaient par le cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté. Une fois en classe, leur institutrice leur a dit bonjour et a directement commencé son cours.

A l’heure suivante, lorsque que leur instituteur est arrivé, ils se sont tous dit bonjour, je me suis présentée et les enfants ont entrepris, avec leur instituteur, leurs rituels. Tout d’abord, une petite fille a présenté un objet qui lui venait de sa sœur et auquel elle est très accrochée. A partir de cette présentation, les enfants doivent lui poser cinq questions. Cela permet aux enfants d’apprendre à se connaitre mais aussi d’être plus à l’aise les uns avec les autres. En fonction du jour, le thème de la présentation change, par exemple, aujourd’hui, c’était un objet, le mercredi il n’y a pas de présentation, le jeudi c’est un jeu et le vendredi un pays.

Après cela, étant donné que c’était le premier jour de la semaine (ils avaient congé pédagogique la veille), leur instituteur a changé les charges et l’enfant responsable du calendrier a pu écrire la date au tableau et barrer, sur le grand calendrier, les jours qui s’étaient écoulés jusqu’à aujourd’hui.

Ils ont ensuite entamé leur première leçon.

 

2.     Organisation temporelle d’une journée, d’une semaine …

 2.1.           Horaire de la journée (préciser l’intitulé des activités et les décrire)

 

Mardi 17/10/2017

Période n°1 : Education à la philosophie et à la citoyenneté

 

L’institutrice a distribué des feuilles sur le sujet de l’identité afin de faire découvrir aux enfants ce qu’est une identité.

Avant de travailler, elle a d’abord demandé aux enfants de réfléchir à ce que c’est selon eux et a ensuite repris les idées pertinentes pour les noter au tableau. Elle a, par après, fait un lien avec plusieurs sujets comme la carte d’identité en expliquant à quoi elle sert, un arbre généalogique en demandant aux enfants comment il se construit et pourquoi, … Elle a également parlé des noms de famille des enfants (d’où ils viennent, de qui on le tient ?, …), pour finir avec le sujet des nationalités. Après avoir vu tous ces sujets, les enfants ont dû faire un blason qui illustre qui ils sont et ce qui les nouent avec leur famille (points communs).

Période n°2 : Expression orale à récitation d’une poésie

 

Chacun à leur tour, les enfants sont venus réciter la poésie qu’ils devaient étudier chez eux. Cependant, au lieu d’aller devant le tableau, leur instituteur les a fait se mettre au fond de la classe afin qu’ils portent leur voix et qu’on les entende de loin. L’instituteur les pousse également à avoir une bonne posture.

Récréation

Période n°3 : Mathématique à les tables de multiplication

 

Afin de revérifier si les tables de multiplication vues précédemment sont acquises, l’instituteur a organisé un petit test.

Deux enfants se placent devant le tableau et vont « s’affronter ». Un autre enfant va être désigné au hasard pour donner les calculs. L’enfant qui répond le plus vite à un point. Le premier qui arrive à cinq points a gagné.

Après cela, les enfants ont pris leur cahier de brouillon et dans un laps de temps de deux minutes, ils devaient répondre aux calculs que leur instituteur avait écrits au tableau. Afin de corriger collectivement, une élève est venue au tableau noter les réponses correctes.

Les enfants ayant eu tout juste reçoivent un cachet sur une feuille prévue à cet effet. Une fois la feuille complète, ils reçoivent une surprise.

Enfin, pour finaliser la matière, l’instituteur a distribué un petit jeu sur les tables de multiplication qu’ils ont dû mettre dans une enveloppe avec celles déjà vues. Ils ont d’ailleurs pu y jouer pendant quelques minutes.

Période n° 4 : Grammaire

 

Les enfants ont appris les différents types de phrases (impérative, interrogative, exclamative, déclarative). Ils ont reçu une feuille représentant une planche de BD de Tintin. L’exercice était d’entourer en vert les phrases impératives, en bleu les phrases déclaratives, en jaune les phrases interrogatives et en rouge les phrases exclamatives. Avant de commencer l’exercice, les enfants ont lu le texte individuellement et ont dû dire à leur instituteur ce que l’histoire raconte, ce qu’ils entendent, de quoi le texte se compose, … Ensuite de manière collective et à haute voix, ils ont relu la planche et ont fait l’exercice.

Lorsque les enfants ont eu fini, ils ont réalisé une correction collective où ils devaient justifier leurs réponses et ce, afin de leur faire prendre conscience de leurs erreurs.

Diner + récréation

Période n°5 : Éveil

 

Les enfants ont comme projet de construire un plan réaliste de l’école. Etant donné qu’ils avaient déjà pris les mesures des infrastructures au préalable, les enfants ont réduit leurs mesures prisent en mètre en centimètre et ont découvert ce qu’était une échelle.

Une fois toutes les mesures réduites, les enfants ont découpé les bâtiments dans des feuilles de couleur afin de les coller sur le plan. Afin de connaitre dans quel sens orienter le plan, les enfants, par groupe et sous les instructions de leur instituteur, ont dû réaliser une expérience avec des aiguilles afin de savoir le sens vers lequel s’oriente les aiguilles d’une boussole. Pour ce faire, les enfants ont rempli un bol avec plus ou moins deux centimètres d’eau. Ils ont ensuite pris une aiguille qu’ils ont frotté contre un aimant. Une fois l’aiguille aimantée, ils l’ont enfoncée dans un bouchon et l’ont posé sur l’eau. L’aiguille tournait d’elle-même vers le nord magnétique. Après avoir fait cette constatation, l’instituteur a expliqué qu’au lieu de prendre le sens dans lequel s’oriente l’aiguille, ils allaient prendre l’opposé de celui-ci, c’est-à-dire, le nord.

 

2.2.           Pour une activité au choix : expliquer le contexte dans lequel elle se situe, les activités qui l’ont précédée et celles qui vont la prolonger)

 

L’activité d’éveil se situe dans un contexte de projet afin d’apprendre aux enfants à s’orienter et à se situer dans l’espace à l’aide des points cardinaux, mais elle permet aussi d’apprendre la notion d’échelle, la transformation de grandeurs ainsi qu’une petite notion de géométrie car ils ont dessiné les formes des bâtiments en n’omettant pas les angles droits des rectangles et les mesures à appliquer. C’est donc un atelier interdisciplinaire.

L’activité qui a précédé celle-ci a été la mesure des bâtiments et autres infrastructures de l’école et ses prolongations seront l’aboutissement d’un plan réaliste représentant l’école mais aussi l’approfondissement de la matière concernant les points cardinaux, l’orientation, créer un plan sur base d’une échelle.

 

2.3.           Horaire de la semaine (heures de début et de fin de journée, activités spécifiques, heures de récréation.

 

Étant donné qu’ils n’ont pas de sonnerie, ils ne fonctionnent pas par heure mais par période. Il y a 5 périodes dans une journée. Chaque période dure plus ou moins 50 minutes.

 

Heures

Lundi

Mardi

Mercredi

Jeudi

Vendredi

Période 1

Lecture

Citoyenneté

Opérations

Grandeurs

Orthographe

Période 2

Religion / morale

Expression orale

Conjugaison

S’écouter

Education physique

Récréation de 10h

Période 3

Lecture

Mathématique

Nombres

Problèmes

Géométrie

Période 4

Parler + lecture suite

Grammaire

Sciences

Parler

Orthographe

Récréation de 12h + Diner

Période 5

Géométrie

Eveil

 

Géographie

Rattrapage

 

 

3.      Organisation spatiale

3.2.           Coins de la classe (coin bibliothèque, coin dessin, …) ?

 

La classe ne contient pas réellement de coin spécifique. Cependant, il y a bien une bibliothèque et, lorsqu’ils ont fini plus tôt, les enfants peuvent prendre un livre et le lire dans le calme sur la grande table.

  

 

4.      Liste du matériel, des supports (documents remis aux enfants : feuilles d’application, synthèses, cahiers utilisés,) et des référentiels (affiches, cahiers, …) et expliquer ce que vous avez perçu de leurs utilisations

 

Les enfants doivent posséder un matériel en ordre, composé d’une équerre, d’un plumier correct (avec une gomme, un crayon, un bic, un stylo, un effaceur, …), d’un ou plusieurs classeurs, d’un cahier de brouillon …

Comme supports, les enfants ont uniquement reçu les feuilles de citoyenneté sur l’identité, le petit jeu sur les tables de multiplication et la planche de BD en grammaire. En citoyenneté, les feuilles résumaient les explications de l’institutrice concernant ce qu’est une identité, est-ce que tout le monde en a une ? … En mathématiques, le support des enfants était une feuille verte sur laquelle se trouvaient des calculs. Enfin, pour la leçon concernant les types de phrases, les enfants ont reçu une planche de BD de Tintin sur laquelle ils devaient entourer les titres de musique.

Ils ont également des cahiers de synthèses qui leur servent effectivement de support et de référentiel. Il y a un cahier par matière : grammaire, calcul, opération, dictée, orthographe, éveil, vocabulaire, lecture/écriture, conjugaison …

Comme manuels de référence, les enfants travaillent avec l’Eurêka, un livre de vocabulaire et d’orthographe. Ils ont également plusieurs affiches dans la classe désignant les différents temps (passé, présent, futur), ce qu’est un verbe, un tableau à double entrée pour les tables de multiplication, un exemple de transformation d’un plan, les différents sons de notre langue française, une synthèse de sciences sur la flore et la bonne calligraphie des lettres minuscules et majuscules.

Comme manipulation de ces outils, j’ai pu apercevoir l’utilisation d’outils d’écriture et de traçage, l’apprentissage sur base des feuilles distribuées, car les enfants devaient réaliser l’exercice et, lorsqu’un enfant doute, il trouve la règle, vue dans le passé, sur une affiche accrochée en classe.

 

 

5.      Observer les enfants en situation d’apprentissage et expliquer comment l’enseignant a suscité l’intérêt

 

J’ai remarqué que l’instituteur suscite l’intérêt des enfants à travers une façon enthousiaste d’expliquer la leçon, en choisissant des poésies aimées des enfants et en exploitant des choses que les enfants connaissent comme la planche de la BD de Tintin.

De plus, il ne laisse pas ses élèves en difficulté, bien au contraire, il les aide et favorise la valorisation positive des enfants ce qui les motive à se dépasser, à participer, à faire mieux.

Selon moi, c’est l’ensemble de ces attitudes qui font que les enfants sont enthousiastes, dynamiques et ont hâtes de participer aux activités, aux leçons.

 

 

6.      Activités

 

-          Activité 1 : Education à la philosophie et à la citoyenneté

*        Consignes 

Les enfants devaient prendre leur classeur afin de directement ranger les feuilles qu’ils recevaient. Une fois classées, l’institutrice leur a posé la question suivante : « selon vous, qu’est-ce que l’identité, une identité ? ». Avant de parler, les enfants ont bénéficié d’un temps de réflexion. Pour répondre, les enfants devaient lever le doigt sinon leur réponse n’était pas prise en compte.

Une fois cette étape finie et les sujets relatifs à l’identité abordés, les enfants devaient dessiner un blason de ce qui les lie avec leurs parents et qui les représente.

 

*        Etapes de la leçon

è  Pour introduire, le cours, l’institutrice a demandé aux enfants ce qu’est une identité et leur a laissé un temps de réflexion. Après quelques minutes, elle les a interrogés et a noté les réponses pertinentes au tableau. Elle s’est donc servie des réponses données par les enfants pour leur expliquer ce que c’était de manière plus concrète.

 

è  Une fois le sujet introduit, elle s’en est servi pour aborder plusieurs sujets tels que la carte d’identité (qu’est-ce que c’est ?, à quoi sert-elle ?), les noms de famille (d’où proviennent-ils ?, de qui le tient-on ?, pouvons-nous en avoir plusieurs ?), un arbre généalogique (qui représente-t-il ?, comment et pourquoi se fait-il ?) pour ensuite finir par les différentes nationalités (pour ce thème, elle a demandé aux enfants si certains étaient originaires d’un autre pays ou s’ils avaient plusieurs nationalités).

 

è  Après cela, l’institutrice a demandé aux enfants de faire un blason qui illustre qui ils sont et ce qui les lient à leur famille.

 

*        Matériel 

Des crayons de couleurs.

 

*        Stratégies des enfants 

Les enfants ont réfléchi à un point commun entre eux et leur famille. Une fois trouvé, ils ont cherché une manière pertinente de l’illustrer.

 

*        Information supplémentaire :

J’ai trouvé les enfants moins investis comparé au reste de la journée. Ils sont cependant très participatifs face aux activités qui leur sont proposées.

 

-          Activité 2 : Expression orale à récitation d’une poésie

*        Consignes 

Chacun à leur tour, les enfants sont venus réciter leur poésie devant leurs camarades. Cependant, au lieu de venir au tableau, leur instituteur les a fait aller dans le fond de la classe afin qu’ils portent leur voix, c'est-à-dire, qu'ils parlent assez fort pour être entendu de tous. Ils devaient également adopter une posture correcte.

 

*        Etapes de la leçon 

è Chacun à leur tour, dans un ordre aléatoire, les enfants sont venus présenter leur poésie.

 

è S’ils oubliaient une phrase ou avaient une hésitation, leur instituteur les aidait.

 

*        Matériel 

Ils n’ont pas utilisé de matériel pour cette activité.

 

*        Stratégies des enfants 

Les enfants ont étudié leur poésie chez eux et l’ont relue tous ensemble avant de la réciter oralement et par cœur.

 

*        Informations supplémentaires 

J’ai constaté que leur instituteur utilise énormément la valorisation positive. Il encourage et félicite tous ses élèves même ceux ayant eu des difficultés.

 

-          Activité 3 : Mathématique à les tables de multiplication

*        Consignes 

Deux enfants devaient se placer devant le tableau et devaient « s’affronter ». Un autre enfant était le maître des calculs et devait donner, aux enfants placés debout, des calculs de tables de multiplication de 2 et 4. Un dernier enfant est désigné pour compter les points.

Après cela, l’instituteur a demandé aux enfants de prendre leur cahier de brouillon et, pendant que les enfants se préparaient, il a écrit des calculs au tableau. Dans un laps de temps de deux minutes les enfants ont dû répondre aux calculs. Ceux qui avaient tout juste, récoltaient un point.

Enfin, ils ont dû découper les calculs des deux tables apprises afin de compléter leur jeu sur les tables de multiplication.

Ils ont pu jouer pendant plusieurs minutes.

 

*        Etapes de la leçon

è  Au top départ de leur instituteur, le maître des calculs a commencé à dire des calculs.

 

è  Les enfants en « compétition » devaient répondre le plus vite possible. Le premier qui dit une réponse correcte gagne un point.

 

è  Le premier à 5 points gagne. C’est le compteur qui le signale.

 

è  Pour continuer l’entrainement, les enfants ont effectué une séance de calculs rapides dans un laps temps de deux minutes.

 

è  Clôture de la matière par un jeu des tables (des cartes avec la réponse et ils doivent trouver le calcul et inversement) pendant plusieurs minutes.

 

*        Matériel 

Un cahier ou une feuille de brouillon, un crayon ou un stylo, leur enveloppe contenant leurs calculs.

 

*        Stratégies des enfants 

Les enfants ont dû faire preuve de rapidité. On les voyait réciter leurs tables tout bas.

 

*        Informations supplémentaires 

J’ai constaté que leur instituteur est très encourageant et qu’il joue avec ceux-ci. Les enfants ont beaucoup apprécié cette succession d’activités, faites de manière amusante et à travers le jeu.

 

-          Activité 4 : Grammaire à les types de phrases

*        Consignes 

Les enfants ont reçu une feuille représentant une planche de la BD de Tintin.

Ils ont entouré en vert les phrases impératives, en bleu les phrases déclaratives, en jaune les phrases interrogatives et en rouge les phrases exclamatives.

Avant cela, les enfants ont lu le texte d’abord individuellement en disant ce qu’ils entendaient, ce que racontait l’histoire. Ensuite, ils l’ont lue collectivement et à haute voix.

Une fois l’exercice réalisé, les enfants ont fait une correction collective et ont joué le texte sous la forme d’une petite pièce de théâtre.

 

*        Etapes de la leçon 

è  Lecture du texte de plusieurs façons afin que les enfants remarquent les détails de l’histoire et la comprenne.

 

è  Les enfants ont réalisé l’exercice demandé en respectant la consigne.

 

è  Correction collective où les enfants sont poussés à justifier leur choix, afin de bien comprendre pourquoi c’est telle réponse et non une autre.

 

è  Les enfants jouent la planche de BD sous forme d’un petit théâtre où chacun a un rôle.

 

*        Matériel 

Un support contenant l’exercice, des crayons de couleur.

 

*        Stratégies des enfants 

Les enfants ont lu phrase par phrase et ont ensuite mis en couleur.

 

*        Informations supplémentaires 

J’ai constaté que leur instituteur est très encourageant lors de la correction collective et pose beaucoup de questions afin que les enfants se questionnent et comprennent les corrections. Les enfants ont adoré pouvoir réaliser une petite expression orale.

 

-          Activité 5 : Eveil à l’échelle

*        Consignes 

Les enfants ont, avec leur instituteur, dû réduire les mesures des bâtiments s’exprimant en mètres en centimètres et ce, en déterminant une échelle.

Après cela, ils ont réalisé, en centimètres, et en respectant les transformations de mesures, les bâtiments et terrain de l’école. Ils devaient également respecter les angles droits en utilisant une équerre.

Une fois cela fait, ils ont coupé leurs formes et les ont amenées sur le plan.

Cependant, il fallait trouver le sens vers lequel orienter le plan. Ils ont donc réalisé une petite expérience. Les enfants ont dû remplir un bol avec deux centimètres d’eau. Ils ont ensuite dû magnétiser des aiguilles à l’aide d’un aimant pour ensuite la bloquer dans un bouchon qu’ils ont posé sur l’eau. L’aiguille a tourné et s’est arrêtée vers le sud.

Mais l’instituteur leur a expliqué qu’au lieu de prendre le sens dans lequel s’oriente l’aiguille, ils allaient prendre l’opposé de celui-ci, c’est-à-dire, le nord.

 

*        Etapes de la leçon 

 

è Découverte d’une échelle et transformation de mesures afin de dessiner les bâtiments sur des feuilles de couleur.

 

è Les enfants ont manipulé l’équerre pour les angles droits (petite notion de géométrie).

 

è Découpage des formes afin de les coller sur le plan par après.

 

è Expérience : par groupe, les enfants ont réalisé une boussole à l’aide des consignes et ont dû constater que l’aiguille s’arrête de tourner dans un certain sens.

 

è Explication des points cardinaux et les enfants ont choisi, grâce aux explications de leur professeur, le sens de l’orientation du plan.

 

*        Matériel 

Des feuilles de couleur, une aiguille, un bouchon, un bol avec de l’eau, une équerre, un crayon, une latte.

 

*        Stratégies des enfants 

Les enfants ont mesuré à plusieurs reprises pour ne pas se tromper dans leur forme. Ils ont rencontré des difficultés dans la réalisation de celles-ci.

Les enfants ont suivi attentivement les conseils de leur instituteur pour être sûrs que leur expérience allait réussir.

*        Informations supplémentaires 

L’instituteur a rencontré un imprévu. Les aimants utilisés par les enfants n’étaient pas assez forts, donc certaines expériences ont échoué. Il a donc expliqué ce qui aurait dû se produire. Les enfants ont été très compréhensifs.

 

 

7.      Trois situations de la vie de la classe (particularités, spécificités de certains enfants, …)

 

Je vais parler de trois enfants qui m’ont plus interpellé que les autres.

Etant donné que je suis tenue au secret professionnel, je ne peux pas dévoiler l’identité de mes bénéficiaires. Je vais donc appeler mon premier élève A, mon second B et mon troisième C.

-          Elève A : c’est une petite fille qui éprouve énormément de difficultés en mathématique et cela nécessite donc un plus grand suivi. Il est important de lui poser des questions afin de s’assurer qu’elle ait compris car elle se fait très discrète et fait tout pour ne pas être interrogée (garder la tête baissée, faire semblant d’être occupée …).

 

-          Elève B : C’est un élève qui a du mal avec l’autorité et le fait de vouvoyer. Il m’a paru très insolent vis-à-vis de ses camarades. Il n’a pas un vocabulaire adapté. Celui-ci est même parfois grossier et il éprouve énormément de difficultés à vouvoyer son instituteur ou tout autre adulte. Il semble fort familier avec les gens, parfois un peu trop.

 

-          Elève C : c’est un garçon qui n’est pas du tout suivi à la maison et donc qui ne montre aucun intérêt à l’école. Il n’est pas attentif, éprouve énormément de difficultés dans toutes les matières (particulièrement la lecture), n’étudie pas, … Son instituteur dit qu’il n’a aucun éveil face au cours, face à l’apprentissage de choses nouvelles.

 

 

8.      Conclusions

8.1.           Pour mes stages, « Je retiens que », « Je dois réfléchir à », « Je me pose des questions » ?

Pour mes stages, je retiens qu’il est important que je porte ma voix afin que tous les enfants m’entendent, que je pousse toujours les enfants à aller plus loin dans leurs réponses afin qu’ils se questionnent mais aussi pour qu’ils comprennent le « pourquoi » c’est tel élément et pas un autre. Je retiens aussi que certains enfants ont certaines difficultés et auront donc besoin d’une assistance plus importante lors des activités où ils sont plus « faibles ». Je retiens ensuite que je ne dois pas hésiter à varier ma façon de donner cours et que je dois utiliser des supports visuels en aide supplémentaire. Enfin, je retiens que les enfants doivent souvent être repris au niveau de leur vocabulaire qui est parfois impoli.

Je dois réfléchir à ma manière de donner cours et à ma posture face aux élèves. Je dois également penser à utiliser un vocabulaire adapté à leur niveau (pas trop compliqué, pas trop facile, pas trop familier). Je dois réfléchir aux groupes qui fonctionnent et qui ne fonctionnent pas (j’ai pu repérer quelques enfants « fainéants » qui attendent que leurs camarades fassent le travail ou encore qui bavardent trop. Je sais donc approximativement qui peut et qui ne doit pas être en groupe).

Les questions que je me pose sont les suivantes :

-          Comment appréhender mon stage ?

 

-          Comment m’organiser face à mon stage ?

 

-          Comment gérer mes préparations de stage ? Comment les organiser ?

 

-          En stage, quelles sont les attitudes que je devrai adopter face à mes élèves, face à mon maître de stage et face aux parents de mes      bénéficiaires ?

 

-          Quelle est l’attitude correcte à adopter face à un enfant ?

 

-          Comment sanctionner un enfant de manière pertinente ?

 

-          Où trouver des leçons à faire avec les enfants.

 

Ma journée d’observation m’a permis de découvrir…

 

 

-          De nouvelles qualités de l’enseignant :

*        Soucieux ;

 

*        Joueur ;

 

*        Encourageant ;

 

*        Tolérant ;

 

*        Sait s’adapter ;

 

*        Sans préjugé ;

 

*        Qui traite l’enfant comme une personne à part entière ;

 

*        Objectif ;

 

*        Juste.

 

-          De nouvelles missions :

*        Trouver des activités où les enfants s’amusent, tout en apprenant pour éviter d’avoir constamment des cours théoriques.

 

*        Construire, avec les enfants, des règles de vie en classe et à l’école afin qu’ils se sentent intégrés dans les choix importants et qu’ils se sentent impliqués dans leurs applications.

 

*        Trouver un temps de rattrapage afin d’aider les enfants ayant plus de difficultés afin de rattraper leur retard.

 

*        Si la leçon dure moins longtemps que prévu, trouver une alternative afin de ne pas être sans moyen.

 

*        Varier les manières de donner cours tout au long de la journée.

 

 

9.      Annexes

Après le cours d'A.F.P., mes observations

   1.    Surveillances

1.1.  Comment gérer les conflits ? Quelles sont les sanctions ?

 

Les instituteurs privilégient la communication. Ils parlent d’abord avec l’(les) enfant(s), essaient de comprendre le « pourquoi ? » de son attitude, de son comportement et, en fonction de la gravité de la situation, soit il sanctionne soit l’avertissement suffit.

Si vraiment il doit y avoir sanction, l’(les) enfant(s) concernés devront aller contre le mur pendant un temps imposé.

 

1.2.  Quelles sont les règles de la cour de récréation ?

 

Les règles de la cour de récréation sont les suivantes :

-          Ne pas dire de gros mots, respecter l’autre.

-          Ne pas se battre.

-          Respecter les espaces verts.

 

1.3.  Quelles sont les centres d’intérêts des enfants ?

 

Les enfants jouent énormément au football étant donné que la cour de récréation a un terrain de football. J’ai également remarqué que beaucoup d’enfants aimaient jouer au jeu « touche touche ».

J’ai trouvé que les enfants étaient très individualistes, c’est-à-dire, qu’ils sont tous en petits groupes et ne se mélangent que très peu.

 

 

   2.    Nombre d’élèves  

2.1.   Au total ?  Nombre de filles ? Nombre de garçons ?

 

Il y a 18 enfants au total dont huit filles et dix garçons.

 

2.2.  Groupes définis ?

 

Il n’y a pas de groupe défini. Lors des activités ou ateliers, les enfants sont toujours regroupés de manière aléatoire afin qu’ils soient constamment avec des camarades différents.

 

 

   3.    Élèves en difficultés  

3.1.  A quels niveaux se situent ses difficultés (scolaire ou comportementale) ?

 

J’ai, dans ma classe, trois élèves ayant des difficultés.

-          Le premier enfant rencontre des difficultés dans beaucoup de matière, non pas parce qu’il n’y arrive pas, mais car, à la maison, ses parents ne le poussent pas à travailler. Il est donc fort solitaire face à l’école et cela fait qu’il n’a pas beaucoup d’éveil face à son apprentissage. Il est d’ailleurs très distrait et n’accorde aucune ou presque aucune attention à ce qui lui est appris, expliqué.

 

-          Le second enfant est une petite fille qui rencontre de grandes difficultés en mathématique. Elle ne comprend pas bien la logique et le développement que demande cette matière.

 

-          Le dernier enfant, lui, a plus des difficultés comportementales. Il est un peu arrogant et a du mal à faire la différence entre élève et enseignant. Il a d’ailleurs beaucoup de difficultés à vouvoyer, nous devons donc le lui rappeler constamment.

 

3.2.  Difficultés tel que les dys-, les retards, familiales, … ?

 

Il n’y a aucun enfant diagnostiqué comme étant atteint de troubles dys, cependant, leur instituteur soupçonne tout de même une dyscalculie chez la petite fille ayant des difficultés en mathématique décrites ci-dessus.

 

3.3.  Réaction de l’instituteur et de l’élève par rapport à celles-ci ?

 

Etant donné que mes deux bénéficiaires ayant des difficultés scolaires ont tendance à se faire discret pour ne pas être interrogé, leur instituteur les pousse à participer. Pour cela, il leur fait bien comprendre que l’erreur est humaine et que ce n’est pas grave de se tromper. De plus, il les aide plus en leur donnant des astuces, des conseils et des indices.

Si vraiment, ces enfants (ou les autres) ont besoin d’explications en plus, de temps en plus, l’instituteur les fait aller sur les tables du coin atelier et regroupement afin qu’ils soient pris en charge de manière plus individuelle.

 

3.4.  Formules ou phases type de l’instituteur ?

 

Il ne m’a pas semblé entendre de phrases types, récurrentes.

 

 

   4.    Consignes  

4.1.  Y a-t-il des consignes fixes (le matin, après les cours, aux pauses, …) ?

 

En temps normal, les enfants doivent enlever leurs verstes, leurs écharpes, leurs bonnets, … et doivent les mettre à leur porte manteau.

S’ils ont amené des jouets, des dessins, … ceux-ci doivent être rangés dans leurs cartables.

Une fois cela fait, ils peuvent aller s’installer à leur place.

Au cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté, les enfants doivent, avant de s’installer, prendre leur farde.

 

4.2.  Où l’instituteur donne-t-il ses consignes ? Comment les donne-t-il (par écrit au tableau, oralement, une ou plusieurs à la fois, …) ?

 

J’ai eu l’occasion d’assister à deux méthodes différentes car les enfants avaient éducation à la philosophie et à la citoyenneté.

Au cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté, l’institutrice, avant de donner ses consignes, fait d’abord un récapitulatif, avec les enfants, de ce qu’ils ont déjà vu précédemment et parle du but du cours (à quoi sert-il ?).

Ensuite, elle pose des questions aux enfants sur le thème qu’ils apprendront afin de savoir ce qu’ils savent, ce qu’ils en pensent, …

La question était : « Selon vous, qu’est-ce qu’une identité ? ». Elle a laissé les enfants s’exprimer et a noté les idées les plus pertinentes au tableau avec, à côté, le(s) nom(s) de celui (ceux) qui l’avait(ent) dit. Elle aborde aussi tous les sujets susceptibles de se trouver dans les feuilles qu’elle distribuera après et ayant un rapport avec l’identité.

Elle donne donc ses consignes oralement.

Une fois cela fait, elle donne les consignes concernant les feuilles que les enfants vont recevoir et les distribue. Cependant, contrairement à avant, l’institutrice a donné ses consignes assises à son bureau.

Leur instituteur « principale, de référence », lui, donne toujours ses consignes oralement debout devant le tableau, face à ses élèves. Il s’aide parfois d’un support visuel comme une feuille d’exercices, une carte, un exemple, une illustration, …

 

4.3.  Quand et comment donne-t-il les feuilles (avant ou après avoir donné les consignes, demande-t-il aux enfants de les lire à voix haute, …) ?

 

Comme je l’ai dit ci-dessus, au cours de citoyenneté, l’institutrice donne ses consignes et puis distribue ses feuilles.

En général, ça se fait de la même manière afin que les enfants ne soient pas distraits sauf si l’instituteur en décide autrement ou s’il fait lire la consigne à voix haute par un des enfants.

 

4.4.  Comment fait-il le tableau (structurée, claire, à l’aide d’un projecteur, …) ?

 

Peu importe le cours, le tableau est toujours bien structuré et clair. Il ne s’aide pas d’un rétroprojecteur mais y accroche parfois des affiches pour tout ce qui est visuel ou, dans le cas du tableau a double entrée, pour le compléter en même temps que les enfants car il est accroché en classe.

En voici quelques exemples :

 

1)      Cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté : qu’est-ce qu’une identité ?

 

 

Mon identité :

 

 

-          Je suis unique (prénom de l’élève).

-          Informations personnelles à âge, adresse, … (prénom des élèves).

-          Portrait écrit = carte d’identité.

 

 

2)      Calcul : les tables de multiplication de 2 et de 4 et session de calcul rapide.

(Calcul rapide)

4 x 5 =

2 x 4 =

6 x 4 =

7 x 2 =

10 x 4 =

4 x2 =

2 x10 =

8 x2 =

9 x 4 =

4 x 0 =

Tableau à double entrée sur les tables de multiplications

(Il a été retiré pour la session de calcul rapide).

 

Tables de 2 et 4 :

 

 

 

3)      Grammaire : les types de phrases (code couleur)

 

 

Les types de phrases :

 

Interrogatives ?

Impératives ! ou .

Déclaratives . ou … ou :

Exclamatives !

 

  

4)      Eveil : Création d’un plan de l’école (légende et exemple)

 

 

3ème et 4ème année

5ème et 6ème année

1ère et 2ème année + 3ème maternelle

1ère et 2ème maternelle

Terrain

Préau

La carte de la Belgique servait d’exemple pour montrer aux enfants d’où elle a été prise, comment elle était orientée, …

 

 

   5.    Retour au calme  

5.1.  Comment l’instituteur le fait-il ?

 

J’ai pu observer diverses techniques. Soit il demande le silence en utilisant un onomatopée tel que « shhht », soit il tape des mains, soit il hausse légèrement le ton en demandant le silence ou soit, lorsqu’il y a vraiment beaucoup de bruit, il tape contre le tableau.

 

 

   6.     Règles de la classe  

6.1.  Comment l’instituteur rappelle-t-il ces règles ?

 

Au début de l’année, les enfants et leur professeur ont déterminé des règles de vie en classe et les ont affichés près de la porte.

Lorsqu’il faut rappeler ses règles, l’instituteur se réfère à cette affiche afin de conscientiser les enfants sur le fait qu’ils n’appliquent pas les règles qu’ils ont mises en place.

 

6.2.  Chartes/règles ? Sont-elles toujours appliquées ? Les enfants peuvent-ils faire celles des autres ? Fonctionnement des enfants par rapport à celles-ci ?

 

Il y a des charges attribuées aux enfants. Les voici :

-          Effacer le tableau ;

-          Ramasser et distribuer les feuilles ;

-          Nettoyer la classe ;

-          Faire le calendrier ;

-          Maître du temps ;

-          Allumer et éteindre la lumière ;

-          Facteur ;

-          Chef de rang ;

-          Portier.

Elles sont toujours appliquées et ce, uniquement par les enfants concernés donc, un enfant ne peut pas effectuer une charge si ce n’est pas la sienne sauf si c’est leur instituteur qui le demande.

Face à ces tâches, les enfants sont plutôt enthousiastes à l’idée de contribuer à la mise en place de la classe. Ils se sentent responsables. Ils aiment également le fait de changer toutes les semaines car ils expérimentent un peu chaque charge.

 

6.3.  Quelles sont les sanctions de l’instituteur (dehors, isolé, …) ?

 

Les enfants ont un code couleur inscrit sur un panneau avec dessiné dessus des bonshommes représentant diverses humeurs.

-          Le vert signifie que l’(les) enfant(s) est (sont) sage(s).

-          Le jaune signifie que l’(les) enfant(s) est (sont) turbulent(s) (moins sage(s)).

-          L’orange signifie que l’(les) enfant(s) est (sont) difficile(s). Ils sont donc sanctionnés en étant privé de récréation.

-          Le rouge signifie que l’(les) enfant(s) n’est (ne sont) pas sage(s). Ils sont donc sanctionnés et doivent copier.

En fonction de leur comportement, on place leur pince à linge sur une des quatre couleurs.

 

 

   7.     Activités récurrentes

7.1.  Quelles sont les activités qui reviennent chaque semaine, chaque jour, plusieurs fois par jour, … ?

 

Tous les jours, leur rituel est de faire le calendrier. L’enfant dont c’est la charge vient écrire la date au tableau et va barrer les jours passés sur le grand calendrier.

Toutes les semaines, ils font les charges pour la semaine et ils font parfois du « drille », c’est-à-dire, qu’il commence directement la journée par une petite dictée non préparée, par des calculs, …

Tous les mois, ils changent les places.

 

 

   8.     Activités de différenciation

8.1.  Temps par enfants (plus rapide, plus lent) ?

 

Il n’y a pas de temps imparti par enfant. Les enfants bénéficient du temps dont ils ont besoin.

 

8.2.  Quelles sont les mises en place pour les enfants plus lents, qui n’y arrivent pas ?

 

Les enfants plus lents, ayant des difficultés, peuvent se regrouper à la table prévue pour les ateliers afin d’obtenir une aide, des consignes, des conseils et du temps supplémentaire.

 

8.3.  Quelles sont les mises en place pour les enfants plus rapide (parrainage, activité de délestage, auto-gestion, coin bibliothèque, coin activité, feuilles d’exercices supplémentaires, …) ?

 

Pour les enfants plus rapides, s’ils ne sont pas nombreux, leur instituteur favorise le parrainage au maximum. Ils peuvent aussi s’occuper en silence (lire un livre ou autre) ou, continuer les exercices de leur feuille si elle n’est pas finie.

 

8.4.  Les enfants sont-ils dans une dynamique d’autonomie ?

 

Leur instituteur essaie de les rendre autonomes au maximum tout en tenant compte qu’ils sont encore petits.

 

 

9.          Organisation spatiale de la classe 

9.1.       Comment est la classe ? Grande ? Petite ? Y a-t-il assez de place pour bouger les bancs ? Est-ce possible de faire des ateliers de groupe ?

 

La classe est grande et spacieuse. Il est tout à fait possible de déplacer les bancs afin de faire des activités. Il y a un coin prévu pour faire des ateliers. Il est donc possible de les faire en classe.

 

 

  10.Voyage scolaire / excursion  

 

Les enfants partent à Spa afin d’en découvrir la flore et la faune, le musée de la lessive, …

Ce projet va permettre de travailler différentes matières comme le fait d’écrire une lettre (avant de partir, chaque classe participante écrit une lettre à un endroit qu’ils iront visiter), les légendes de spa, sa cartographie, …

 

 

11.     Projet en cours

11.1.  Y a-t-il des projets en cours ou qui vont être mis en place durant l’année (rallye de lecture, …) ?

 

L’école toute entière a un projet langue française. Chaque classe travaille sur un thème particulier et en mai, il y a une représentation (souvent théâtral) de ce projet.

 

 

12.     Organisation des traces écrites

12.1.    Fonctionnement de l’instituteur ?

 

Ils donnent les consignes avant de distribuer les feuilles. Au cours de citoyenneté, une fois les feuilles distribuées, l’institutrice demande aux enfants de les lire.

Les feuilles sont toujours claires, écrites suffisamment grandes et avec une police facile à lire.

 

12.2.    Comment les distribue-t-il ? Est-ce systématiquement 1 feuille par élève ?

 

Au cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté, c’est l’institutrice qui distribue les feuilles rangées par rangées.

En général, ce sont les enfants dont c’est la charge qui distribuent les feuilles. Ils prévoient systématiquement une feuille par élève.

 

12.3.    Comment sont-elles organisées (fardes, classement, …) ?

 

Au cours d’éducation à la philosophie, les enfants ont une farde pour le cours et ils doivent classer les feuilles directement.

En général, les élèves rangent leurs feuilles dans des fardes. Si ce sont des synthèses, celles-ci sont inscrites dans des cahiers prévus à cet effet. Ils sont rangés et classés dans une étagère dont le nom des matières est inscrit au-dessus des casiers.

 

12.4.    Utilisent-ils des manuels ?

 

Ils utilisent seulement le manuel « Eureka ».

 

 

13.     Matériel de référence 

13.1.  Y a-t-il du matériel de référence ? Si oui, lequel ?

 

Oui, les cahiers de synthèses des enfants, le dictionnaire et l’Eureka.

 

13.2.  Y a-t-il du matériel disponible en classe (crayon, gomme, ciseaux, …) ?

 

Oui, lorsque les enfants n’ont pas leur matériel, il y a des petits tiroirs et des pots contenant des crayons, des équerres, des lattes, des gommes, …

 

13.3.  Que fait l’instituteur quand il donne du matériel (comment le donne-t-il, fait-il déplacer les enfants au lieu de le distribuer, …) ?

 

Ces sont les enfants qui vont chercher le matériel qui leur manque. Ils doivent se déplacer en silence et ne prendre que ce qui leur manque.

 

13.4.  Quelles sont les consignes de l’instituteur avant de donner le matériel ?

 

Ils doivent se déplacer en silence et ne prendre que ce qui leur manque. Ils ne peuvent pas non plus ennuyer ou distraire leurs camarades pendant ce temps.

 

 

14.     Ateliers

14.1.  Quelles sont les prérequis nécessaires pour l’activité de groupe réalisée ?

 

-          Les points cardinaux ;

-          Savoir se situer dans l’espace ;

-          Certaines notions de géométrie (les angles droits).

 

14.2.  Quel est le fonctionnement de l’instituteur ? Organisation ?

 

Il mélange le collectif et les sous-groupes en fonction des tâches demandées et des étapes à suivre.

 

14.3.  Comment l’instituteur fait-il les groupes ?

 

Les groupes sont toujours fait de manière aléatoire. Ils ne sont pas prévus à l’avance.

 

14.4.  Comment l’instituteur gère-t-il ces groupes ?

 

Les groupes sont difficiles à gérer car il faut encore apprendre à l’enfant la notion de travail d’équipe. Lors des travaux de groupe, il y a toujours un enfant qui prend le dessus sur les autres.

 

14.5.  Quel est le fonctionnement des enfants ?

 

Il est le même qu’en classe. Il faut lever la main, respecter les règles de vies établies en classe. S’ils se mettent en groupe, ils doivent tous faire une partie du travail et ne doivent pas faire de bruit.

 

14.6.  Comment donne-t-il ses consignes lors des ateliers ?

 

Il donne ses consignes oralement, clairement et de manière collective, c’est-à-dire, à tous les enfants en même temps et pas groupe par groupe.

 

14.7.  Où en sont les enfants ?

 

Voici ce que j’ai pu observer :

-          Calcul : addition, soustraction, multiplication, division, dictée de nombres et soustraction avec passage.

 

-          Mathématique / opération : décompositions des nombre 10 et 100, l’heure, les instruments de mesure, la transformation d’image, les abaques, le temps.

 

-          Grammaire : les types de phrases.

 

-          Vocabulaire / dictée : l’ordre alphabétique, dictée de mots.

 

 

15.     Bibliothèque / salle informatique / salle de gymnastique / classe de néerlandais, …

15.1.  De quoi se compose l’école ?

 

L’école n’a pas d’infrastructure tel qu’une salle de gymnastique, une bibliothèque, …

Les enfants prennent donc le bus pour les cours d’éducation physique.

Pour ce qui est de la bibliothèque, chaque classe se compose d’un petit coin avec des livres propres à la classe, c’est-à-dire, que les enfants des autres classes n’ont pas accès aux bibliothèques extérieures, qu'à celle de leur classe sauf en cas d’exception.

Pour ce qui est des infrastructures extérieures, l’école a, dans la cour de récréation, un terrain de football.

 

16.     Distribution de la parole

16.1.  Fonctionnement de l’instituteur ?

 

Il interroge les enfants qui lèvent le doigt en silence. Si un enfant parle sans avoir levé le doigt, sa réponse n’est pas prise en compte, de même si un enfant lève le doigt mais parle avant qu’on l’interroge.

  

16.2.  Fonctionnement des élèves ?

 

Les enfants lèvent le doigt, attendent que leur instituteur les interroge pour pouvoir parler.

 

17.     Gestion des déplacements des élèves

17.1.  Fonctionnement et règles de l’instituteur vis-à-vis de ces déplacements ?

 

Afin que les enfants ne se déplacent pas n’importe comment, leur instituteur essaie de réduire au maximum les déplacements et, si un enfant doit se déplacer, il ne peut le faire qu’avec l’autorisation de son instituteur.

 

 

Avant cette journée : mon état d'esprit...

A l'approche de ma première observation, je suis un peu anxieuse. 

Je ne me mets pas directement la pression car je ne fais qu'observer.

Ce qui me stresse, c'est le fait que cette journée soit également ma première approche avec les enfants.

Après cette journée : mon état d'esprit...

Après cette journée, je me sens bien. J'apprécie beaucoup mes élèves et ma classe. J'ai pu observer de nombreuses choses. Cependant, je n'ai pas trouvé qu'un jour était suffisant pour connaitre et comprendre entièrement les enfants.